28/03/2013

La cigarette électronique dans le collimateur


La cigarette électronique est décidément dans le collimateur des pouvoirs publics, et c'est sans doute une très bonne chose.Marisol Touraine vient en effet de demander la préparation d'un rapport dont l'objet sera d'évaluer les risques et les éventuels apports (dont tout le monde, exceptés les vendeurs de ces dispositifs s'accordent désormais à reconnaître qu'ils sont nuls).

Les antécédents


Un problème avait déjà de longue date été pointé du doigt avec ces produits, c'est l'incidence sur la santé des produits utilisés dans leur confection notamment le propylène glycol, on rappellera que dès 2011 l'Afssaps s'était avait produit un avis déconseillant le recours à la cigarette électronique. Avait aussi été mis en question l'efficacité de ce dispositif comme dispositif de sevrage, interrogation d'autant plus légitime que comme le patch et autres champix, elle coûte fort cher aux utilisateurs sans être bien sûr prise en charge par les organismes complémentaires santé. 

Addiction chez les jeunes



Mais ce qui poserait le plus de problème avec la cigarette électronique, c'est qu'il a été mis en évidence qu'elle constituerait un choix de première intention chez des jeunes qui n'ont encore jamais consommé de tabac, et donc une voie royale vers l'introduction au tabac.

Il faut ajouter que certains modèles contiennent de faibles doses de nicotines, qui bien évidemment contribuent à l'addiction. Par ailleurs, comme nous l'avons dit plus haut, les conséquences à long terme des produits chimiques utilisés dans la cigarette électronique sont encore mal connus. On a déjà observé des phénomène de broncho-constriction pouvant induire une gène pour la respiration.


Ce qu'exige au bas mot les certains partisans :

  • Une interdiction aux moins de 18 ans ;
  • L'octroi d'une AMM ;
  • Un comblement du vide réglementaire qui prévaut actuellement, ni la réglementation du médicament ni celle du tabac ne s'applique en effet à la cigarette électronique.

16/01/2013

Le prix des mutuelles santé en 2013





L’heure des bons vœux a sonné et tout au  long de la journée on entend « Bonne année et bonne santé » ! Bonne santé… bonne santé…. Oui mais à quel prix ?

 Qu’entend-on par une « bonne mutuelle santé » ?

Une bonne couverture mutuelle santé est une couverture qui correspond à vos besoins propres. Souvent, les contrats sont assez standardisés et répondent à une demande collégiale :
  • - une prise en charge à 100% pour les actes médicaux de base (médecin généraliste, radio, labo, ….) qui n’affichent que très rarement de dépassements d’honoraires, et l’hospitalisation,
  • un renfort en optique et dentaire qui sont des postes chers et peu pris en charge par le régime général,
  • des garanties prises en charge en pourcentage de remboursement (par rapport au tarif de convention de la CPAM), en forfaits ou en pourcentage du PASS (Plafond Annuel de la Sécurité Sociale, 37 032 € au 1er janvier 2013) pour des postes type monture de lunettes, prime de maternité, prime pour une cure de thalassothérapie…..

Les formules plus « luxueuses »  des mutuelles 

Elles permettent de s'y retrouver dans la consommation de santé. Cerise sur le gâteau, on trouve aujourd’hui des produits appelés « surcomplémentaires » qui appuient là où ça fait mal, qui permettent de bénéficier d’une garantie assez basic, avec la cotisation qui va avec mais de pouvoir se faire prendre en charge des postes santé chers et mal remboursés comme le dentaire et l’optique. Avantages de ces produits : une garantie santé adaptée, assez simple sur la majorité des postes et plutôt au top selon ses besoins, à la cotisation plus modeste que sur des formule haut de gamme all included.
Autre avantages, ne pas dépenser plus en cotisations que le bénéfice que vous en retirerez sur votre consommation annuelle de santé : à quoi bon payer une mutuelle 30€ par mois qui offre un forfait optique énorme si vous ne portez pas de lunettes, la formule à 23€ est probablement plus adaptée à votre profil !

D’aucun diront que la couverture optimum est rassurante ; il est vrai que de se savoir couvert au mieux sur tous les postes est un avantage de taille. Il est des dépenses qui peuvent s’avérer colossales : le coût d’une journée complète à l’hôpital, par exemple, dans un simple service de médecine, maternité ou obstétrique est de 1420€ (tarifs 2012). Le patient « lambda » couvert à 80% du TC aura à sa charge, s’il n’a pas de couverture  mutuelle santé, la modique somme de 284€ par jour à payer. 
C’est pourquoi il existe aussi des contrats simples qui ne prennent en charge QUE la couverture hospitalisation. Les dépenses de santé courantes sont alors à l’unique charge de l’assuré qui sera, toutefois, toujours pris en charge, en moyenne à 70% du tarif de convention, par la CPAM.

Aussi, avant de souscrire une garantie, faites le bilan de vos besoins réels, en fonction de vos habitudes, de votre âge et de votre composition familiale….


06/12/2012

Mutuelles santé : Remettre en cause le sacro-saint principe de la résiliation annuelle à l'échéance?

 

Un fenêtre trop circonscrite dans le temps


La date limite de résiliation pour la majeure partie des contrats - ceux dont la date d'échéance est à la fin de l'année - sera passée à la fin novembre ; une limite à garder donc bien présente à l'esprit, puisque ceux qui ne l'auront pas respecté verront reconduit leur contrat d'une année supplémentaire. Ce qui pose problème c'est d'une part cette fenêtre dans le temps - très réduite - puisqu'elle est de deux mois, pour résilier ; d'autre part les règles qui encadrent la résiliation proprement dite, emprunte d'un nécessaire formalisme qui pose problème à certains internautes, et enfin les situations ou prévaut une certaine ambiguïté plus ou moins volontairement entretenues par certains courtiers et assureurs, à savoir les fameux contrats de groupes à adhésion facultative qui sont vendus aux particuliers (hors du cadre de l'entreprise), et qui ne sont pas soumis à la loi Châtel pour la résiliation (et qui à mon sens devraient l'être, pour ne pas "embrouiller" les consommateurs)...

Simplifier les choses pour les assurés


Il serait sans doute bien plus pratique - la plupart des assurés en conviendraient probablement - d'autoriser les résiliations de mutuelle à tout moment de l'année, voire même de réduire de deux mois à un mois la durée du préavis. Il est en effet de nombreux cas où les assurés souhaiteraient pouvoir résilier facilement, quand par exemple leurs revenus évoluent à la baisse ou que leur situation professionnelle fait le yoyo. On peut néanmoins se demander les conséquences qu'auraient de tels changements sur le paysage de l'assurance, et si au bout du compte ils seraient positifs pour les assurés.

Une concurrence permanente?


Avec le principe d'une résiliation possible à tous moments, il y a fort à parier que la concurrence s'intensifierait sensiblement entre les assureurs. En lieu et place de quelques pics - en particulier à la fin de l'année - c'est à n'en pas douter à tous moments de l'année que désormais les mutuelles et compagnies d'assurance rivaliseraient en campagne de communication et de publicité. Cela aurait de toute évidence un impact en termes de coûts : la publicité et la Communication coûtent cher. On verrait aussi fleurir les offres promotionnelles, tous les moyens seraient bons pour pouvoir récupérer des clients, et à ce petit jeu, c'est probablement les gros acteurs qui en moyenne seraient le plus avantagés...On peut se demander en tout cas si ces dépenses récurrentes de marketing n'auraient pas une incidence sur les tarifs des contrats... 

11/10/2012

La GFIA : Une super fédération à l'échelle mondiale pour les compagnies et mutuelles d'assurance

 

Une fédération à l'échelle globale

Les instances représentatives des compagnies d'assurances de la majeure partie des États développés ont créé voici quelques jours une fédération mais à l'échelle internationale cette fois-ci. L'organisme en question porte le doux nom de Global Federation of Insurance Associations (GFIA) et a de toute évidence été créé en tant que structure d'influence pour peser sur les négociations en cours tant à l'échelle Européenne que mondiale, notamment en ce qui concerne la définition des règles de supervision et de contrôle.

Un seul représentant pour le continent Africain


Le représentant pour la France est donc fort logiquement la Fédération Française des Sociétés d'Assurance (FFSA) qui représente les assureurs privés Français. La GFIA représentera en tout presque 90% des assureurs dans le monde (qui représentent 4500 milliards de dollars de primes encaissées dans le monde chaque année) et comprend 31 fédérations de pays aussi divers que les États-Unis, le Japon, la Grande-Bretagne, ou la France, avec aussi - signe des temps qui changent - la présence d'acteurs des pays émergents (notamment le Brésil et la Russie). L'Afrique du Sud est cependant le seul Etat représenté pour le continent africain ; on notera par ailleurs l'absence notable de la Chine... Le GEMA (qui fédère les mutuelles d'assurance française type Maaf, MMA, etc) n'est quant à lui représenté que via sa représentation européenne (l'Amice) au sein de la GFIA.

Liste des structures représentées au sein de la GFIA


All Russian Insurance Association (ARIA)
Federación Interamericana de Empresas de Seguros (FIDES)
American Council of Life Insurers (ACLI)
Fédération Française des Sociétés d'Assurances (FFSA)
American Insurance Association (AIA)
General Insurance Association of Japan (GIAJ)
America's Health Insurance Plans (AHIP)
German Insurance Association (GDV)
Association canadienne des compagnies d'assurances de
personnes (ACCAP)
Insurance Council of Australia (ICA)
Association des assureurs mutuels et coopératifs en Europe (AMICE) Insurance Europe
Association for Savings and Investment of South Africa (ASISA) International Underwriting Association of London (IUA)
Association of Bermuda Insurers and Reinsurers (ABIR)
Italian Association of Insurance Companies (ANIA)
Association of British Insurers (ABI)
Korea Life Insurance Association (KLIA)
Association of Spanish Insurers (UNESPA)
Life Insurance Association of Japan (LIAJ)
Association Suisse d'Assurances (ASA/SVV)
Polish Insurance Association (PIU)
Brazilian Insurance Confederation (CNseg)
Portuguese Association of Insurers (APS)
Bureau d'assurance du Canada (BAC)
Property Casualty Insurers Association of America (PCI)
Chilean Insurance Association (AACH)
Reinsurance Association of America (RAA)
Dublin International Insurance & Management Association(DIMA)
South African Insurance Association (SAIA)
Dutch Association of Insurers (VVN)

06/01/2012

Faites des économies sur le prix de votre mutuelle en 2012

Le doublement de la taxe sur les mutuelles a provoqué une augmentation moyenne des cotisations d’assurance de l’ordre de 5%. L’augmentation peut être plus élevée selon les contrats et dépasser parfois 15%.

Comment réduire le prix de votre mutuelle ?

Le marché de l’assurance santé est très concurrentiel, et il est encore possible de faire des économies. Ce sont les postes dentaires et optiques qui pèsent le plus lourd sur votre cotisation d’assurance. Il est possible aujourd’hui de moduler ces postes selon vos besoins précis.

Soit en choisissant une mutuelle qui offre le report de votre forfait non consommé d’une année sur l’autre (ce qui est intéressant si vous ne changez de lunettes qu’une fois tous les 2 ou 3 ans).

Soit en choisissant une mutuelle qui offre les meilleurs remboursements dentaires.

Vous pouvez trouver jusqu’à 1500 euros de remboursement des implants dentaires avec Bahema par exemple.

Il est encore possible de trouver des garanties qui offrent d’excellents rapports qualité prix en faisant votre comparatif de mutuelles en ligne. Le marché de l’assurance santé est très concurrentiel, et vous pouvez faire des économies en demandant à votre courtier d’examiner vos besoins réels et votre contrat actuel. Il vérifiera si votre couverture santé n’est pas trop large par rapport à vos besoins réels. Il est inutile de payer des prestations dont vous n’avez pas besoin. Il recherchera les garanties du marché qui présentent les meilleures garanties au plus bas prix. Il pourra vous aider dans la démarche de résiliation de votre contrat d’assurance santé.

N’hésitez pas à faire appel à un courtier. C’est gratuit et sans engagement. Privilégiez si possible un courtier spécialisé en assurance santé. Non seulement il vous conseillera, mais il pourra aussi vous suivre tout le long de la vie de votre contrat.